L’eau en France en 2050 : graves tensions sur les écosystèmes et les usages
- savoienova
- 30 juin
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 nov.
Une sècheresse hydrique, 86 % du territoire soumis à des arrêtés de restriction d’usage de l’eau et plus de 1000 communes en difficulté pour alimenter le robinet de leurs habitants. L’été 2022 semble déjà lointain, mais ce type d’année marquée par une forte tension hydrique risque de devenir la «norme», avertit ce mercredi 25 juin le Haut-Commissariat à la Stratégie et au Plan. Dans un rapport prospectif, il dessine les risques de «graves tensions» à l’horizon 2050, à la fois pour les écosystèmes et les humains. Sans transformation radicale des usages (agriculture, énergie, industrie, eau potable…), près de 90 % du territoire pourrait se retrouver en situation de tension hydrique en été. Ce risque pourrait être encore amplifié par la dégradation de la qualité de l’eau, «qui de fait réduirait la quantité d’eau disponible pour les différents usages humains», souligne le document.
Les auteurs tentent de confronter la demande théorique aux ressources projetées en 2050. L’objectif est d’identifier, à l’échelle de la France découpée en quarante bassins versants, les périodes de l’année où des tensions sur la ressource en eau de surface pourraient apparaître, c’est-à-dire lorsque les besoins environnementaux ou la demande humaine en eau ne seraient pas satisfaits.
Jean-David Méchali, membre du Bureau de Savoie Nova
.png)



Commentaires